Lundi 15 décembre 2017: la neige met la pagaille à Lyon !.
Il n'aura fallu que quelques cm de neige ce lundi matin pour semer la perturbation dans les transports sur toute l'agglomération lyonnaise. Nombreuses sorties de route dans l'Ain. RETROUVEZ NOTRE DIAPORAMA.
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Tout ce qu'il faut savoir pour profiter des stations pendant cet hiver dans la région
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La vague de froid de février 1956 en France
Ce
mois de février 1956 restera dans les annales comme l’ un des mois de février
les plus glaciaux que nous ayons connu au siècle dernier avec pas moins de 3
vagues de froid successives. Retour au quotidien de ses conséquences au travers
de la France.
1er
février :
dès le 31 janvier, l’ organisme de la météo nationale annonce un brusque
refroidissement du temps et dès le début du mois de février tout cela se
vérifie et ce fut radical. La baisse générale de la température a atteint une
bonne partie de notre pays et cela doit aller en s’ accentuant au fil des jours
tout en gagnant le sud. Le vent de nord est souffle fort et accentue la
sensation de froid. Le mercure atteint déjà les -15° dans les campagnes. On
relève déjà -18° à Bron, -26° au col de Savine, -30° à Thollon en Haute Savoie,
-32° à Morez dans le Jura.
2 février : ce froid
provoque déjà d’ innombrables accidents dans toute la France. Le Midi est à
peine épargné et la température la plus clémente a été enregistrée en Corse
avec 0°. Les carburateurs des voitures commencent à geler.
3 février : la
température s’ est adoucie grace à un fait paradoxal : ce réchauffement
vient du Nord. Un flux d’ air tempéré a gagné en effet l’ Europe, provenant de
l’ Atlantique après avoir contourné la Scandinavie et s’y être sensiblement
refroidi. En attendant, in continue à faire assez froid avec -34° au pic du
Midi de Bigorre, -26° dans le Massif Centrram et des chutes de neige abondantes
se produisent dans l’ ouest. Le mistral a soufflé en tempête dans la vallée du
Rhône, jusqu’ à 100 km/h. Le Jura n’ a pas été épargné et des arbres ont été
déracinés au col de la Faucille et ont endommagé le téléski.
5 février : le redoux s’
est confirmé mais on a encore relevé en journée -1° au centre météorologique de
Bron après encore -10° durant la nuit. Les minimales sont descendues jusqu’ à
-13° à Grenoble, -16° à Chambéry, -19° à Bourg d’ Oisans.. Mais on évioque déjà
une nouvelle vague de froid.
6 février : une nouvelle
vague de froid se confirme mais on l’ annonce moins brutale que la première. Un
peu partout, le verglas s’ est installé et a déjà fait des victimes. Les
minimales ont oscillé entre -5° et -15° dans le sud ouest pour remonter à 2° l’
après-midi Le verglas est particulièrement inquiétant dans le nord et l’ ouest
où le dégel a été plus significatif. Le bilan est déjà de 46 victimes dans
notre pays.
7 février : le froid a
redoublé en provenance directe de l’ est de l’ Europe. Les minimales sont à
nouveau bien glaciales sur une bonne partie de la France : -13° à Bourg d’
Oisans, -11° à Bar le duc, -7° à Nancy, -4° à Grenoble, -2° à Lyon.
9 février : la vague de
froid s’ est étendue désormais à toute la France. Dans l’ est du pays, la
circulation ferroviaire a été partiellement interrompue, les aiguillages étant
bloqués. Sur la Côte d’ Azur, les chutes de neige sont abondantes. A Nice, la
couche atteint les 30 centimètres.
10 février : tous les
records de froid ont été abattus. On a relevé en fin de nuit -35° à Val d’
Isère, -32° sur le Pilat, -27° à Strasbourg, -17° à Marseille. A Trévoux,où le
thermomètre affiche -22° au petit matin, la Saône charrie d’ énormes blocs de glace mais ils dérivent, certains mesurant
des dizaines de mètres carrés. A Genève, le lac est gelé. La neige continue de
provoquer d’importantes difficultés dans le sud du pays sur la Côte d’ Azur. La
zone entre Nice et Menton a été la plus éprouvée. Toutefois, la neige s’ est
abattue sur l’ Estérel bloquant les routes d’ accès à la Côte d’ Azur par 60
centimètres de poudreuse. On ne compte plus les arbres fauchés, les lignes
téléphoniques détériorées (30 % du trafic) et les automobiles abandonnées au
bord des routes et des rues enveloppées dans un linceul glacé. 11 nouvelles
victimes du froid sont apparues dont 3 rien qu’ à Lyon.
13 février : le froid ne
désarme pas. On a relève encore -23° à Mulhouse. Le lac de Nantua est pris par
les glaces(5 cm d’ épaisseur) comme les grands hivers de fin du 19e
siècle. A Chalon sur Saône, la couche de neige atteint les 30 centimètres et certaines
manifestations du carnaval annuel ont
été reporés d’une bonne semaine. A St Tropez, à la suite d’une tempête sans
précédent, la presqu’ île est pratiquement coupée du département. Les villages
de Gassin et de Ramatuelle qui sont bloqués depuis 8 jours ainsi que le phare
du cap Camaret ont été ravitaillés par des hélicoptères de la marine. Plus de
300 véhicules sont bloqués entre Cavalaire et Ste Maxime. La liste des victimes
du froid continue de s’ allonger. Déjà 70 pour l’ ensemble de la France.
14 février : après une
légère détente, la troisième vague de froid a envahi tout le territoire
français mais on l’ annonce de courte durée. On a relevé en minimales -26° à
Metz, -22° sur Nancy alors que sur Brest et Biarritz le thermomètre ne
descendit qu’ à 0°. Le refroidissement de la côte atlantique devient
catastrophique pour les pêcheurs. Les sardines, chassées par la basse
température des eaux côtières se sont réfugiées au large à des profondeurs ne
permettant pas leur capture. Devant la Rochelle, l’ océan charrie des glacons.
La vague de foid pas encore finie a causé en Roussilon un désastre sans
précédent où la totalité des cultures maraîchère a été détruite. La laitue,
grande récolte d’ hiver de cette région a été anéantie. On évalue à 40 000
tonnes la quantité de ce légume qui est perdue. Les pertes que devront
supporter les professionnels se chiffrent déjà à 2 milliards de francs.
15 février : le froid ne
cède qu’ à regret. Le dégle commence à s’ amorcer en plusieurs régions mais de
nouvelles masses d’ air froid ont encore baissé le mercure dans le centre et l’
est. A travers toute la France, le nombre de victimes s’ est encore
accru : 3 morts dans les rues de Lille, un à Lens, un à Versailles. On
évalue à 600 le nombre de décès occasionnés par le froid en Europe depuis le
début février, 107 rien que pour la France. Dans l’ Ain les platanes éclatent
comme à Belley sous l’ effet du gel. Les minimales sont toujours
glaciales : -25° à Bergerac, -24° à Mâcon, -21° à Lyon, -20° à Grenoble,
-18° à Dijon, -15° à Bordeaux, -8° à Marseille, -3° à Nice. Ce froid a rendu
impropres à la consommation les récoltes sur une surface estimée de
1 500 000 hectares. Une grande quantité de blé à gelé. Dans les Alpes
Maritimes, le bilan des dégâts causés à l’ horticulture et à l’ agriculture se
chiffre à l’ heure actuelle à plus de 3 milliards. La récolte des mimosas est
compromise en presque totalité, ce qui représente une perte de 200 millions.
Les arbres sont gelés dans une proportion qui dépasse les 50 % soit à peu près
un milliard de francs de dégâts. Les orangers de Vallauris sont susceptibles de
périr, ce qui entrainerait une perte de l’ ordre également du milliard.
16 février : le bilan de cette
vague de froid se soldera par des dégâts considérables. Le froid commence à
reculer lentement sur l’ ensemble de la France. En ce qui concerne le blé
seulement, les frais de réensemencement et le déficit de récolte se
chiffreraient à environ 150 millions. Sans compter les dommages subis par les
cultures florales du Midi, par les agrumes de Provence, les cultures
maraichères dans tout le pays. Les pertes constatées dans les stocks de pommes
de terre sont également importants. Pour retrouver un désastre de cette
envergure, il faut remonter loin dans le passé jusqu’ en 1881, en ce qui
concerne certaines régions. Les blés semés en novembre ont été durement touchés
comme dans l’ Ain. A Ampuis, dans le Rhône, la récolte des primeurs est
totalement perdue. Le vignoblea lui aussi beaucoup souffert du gel ainsi que
les blés. Les maraîchers d’ Ampuis ont perdu ainsi au cours de la vague de
froid 80 % de leur revenu annuel.
17 février : très légère
amélioration de la température. Nouvel adoucissement pour les prochains jours
mais des chutes de neige sont encore possibles dans différentes régions. On a
enregistré -24° à Nancy, -14° à Lyon ( le mercure remonta à 0° dans l’
après-midi), -5° à Paris.
19 février : la catastrophe de
ces vagues de froid est nationale et un premier bilan est fait. 4 millions d’
oliviers ont été perdus dans le sud de la France. 2 millions d’ hectares de blé
ont été complètement gelés soit une perte estimée à 200 milliards de francs.
Les ravages ont été considérables chez les horticulteurs, arboriculteurs et
viticulteurs. A Melun, les pompiers ont dû faire sauter à la dynamite la véritable
banquise qui flottait à la dérive. Au pied du pont de Ponthierry la glace a
atteint 3 à 4 mètres de profondeur.
21 février : 21e journée de froid et la météo n’ ose plus se prononcer pour les prochaines 48 h. Cette journée du 21 février a encore été particulièrement sévère pour le nord du pays tandis qu’ il tombait un mètre de neige à Arcachon !. Des loups auraient été aperçus en différents points des Vogesn de la Meurthe et Moselle et Meuse. Le charbon commence à être difficile à trouver. Alors pour faire face à une pénurie, 20 000 tonnes d’ anthracite russe et 20 000 tonnes de charbon polonais ont pu être importés par anticipation sur les contrats de 1956. Les minimales du jour : -25° à Nancy, -17° à Lille, -16° à Caen, -14° à Lyon, -7° à Marseille et 0° à Nice.
23 février : les gelées sont encore très fortes au petit matin : -17° à Nancy, -15° à Lille, -13° à Bordeaux, -8° à Lyon, -2° à Brest, et 1° à Nice !. Le bilan provisoire du froid s’ élève pour la France à 190 morts et 200 milliards de destructions. C’ est d’ ailleurs la France qui a le plus souffert de cette vague de froid. Dans le Var, on estime que le ¼ du département a été recouvert par une couche de neige de 80 cm à 1,20 m . Le réseau télégraphique a été détruit sur plusieurs dizaines de kilomètres. 20 bureaux de poste ont été isolés. De nombreux villages sont privés de courant. Les services agricoles ont donné les premiers chiffres approximatifs ces dégâts subits dans le département varois qui sont évalués à 6 milliards. Concernant le blé,sur un total de 4 500 000 hectares de terres ensemencées, 2 millions auraient subi les effets du gel et des mesures furent prises pour le réensemencement en blé de printemps.
24 février : le dégel a commencé à gagner du terrain en France notamment dans le Midi après un mois de températures extrêmement rigoureuses. Mais on relève encore -19° à Chatillon sur Seine, -16° à Nancy et Strasbourg, -15° à Lille, -13° à Paris. De nombreuses usines de Lille et toutes les fonderies de Valenciennes ont dû fermer leurs portes. A Bordeaux, la navigation a repris mais les bateaux se déplacent parmi les blocs de glace.Chez les animaux sauvages, ce fut la famine. Les mouettes désertant les rives de la Garonne et cherchant leur nourriture se sont abattues sur les pièces d’ eau des jardins bordelaius dévorant en grande partie les carpes et autres poissons rouges. Lièvres, faisans, perdreaux furent dans un tel état de faiblesse après 3 semaines de disette que dans certains endroits on pouvait les attraper à la main. On distribua quelques subsistances comme du grain et du fourrage.
26 février : le thermomètre poursuit laborieusement sa remontée mais il affiche encore localement des niveaux bien bas comme -20° à Luxeuil et dans les Vosges, -11° à Lille, -7° à Lyon, -7° à Paris Bourget le lendemain matin. L’ amélioration est lente mais continue mais selon la météo nationale il n’ y aura pas encore de dégel véritable avant une semaine.
Février 1956 par l' image
LE RUDE HIVER 1956 par louis4556
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