Vous êtes ici :   Accueil » Les étés de chaleur mémorables en France
 
Les étés de chaleur mémorables en France

Les étés de chaleur mémorables : de 500 à 2013


584 : Dans les Gaules les arbres portèrent des fruits au mois de juillet; Ils en donnèrent de nouveaux en septembre. La sécheresse fut très-grande.


587 : En octobre, après les vendanges, on vit dans les vignes de nouveaux sarments avec les grappes fournies, et sur d'autres arbres des feuilles nouvelles et de nouveaux fruits.


588 : Les arbres fleurirent en automne et donnèrent des fruits pareils à ceux qu'on avait déjà recueillis; des roses parurent au neuvième mois (en décembre).
 

775 :
L’été fut chaud et toutes les fontaines furent taries. 

783. L'été fut tellement ardent cette année que beaucoup do personnes expirèrent de chaleur.


869 : A la suite de l'été, une horrible famine frappe un grand nombre de provinces en France et en Bourgogne. Il meurt une effrayante quantité d'hommes, et telle est la détresse qu'on mange de la chair humaine.


872 : L'été fut dans les Gaules d'une chaleur étouffante ; on eut presque continuellement des orages. Beaucoup de personnes périrent et les récoltes manquèrent.


874 :. L'ardeur de l'été et sa longueur amènent la sécheresse des foins et la disette du blé. La famine et la peste qui se déclarèrent à la suite de cette saison dans la Gaule emportèrent le tiers de la population.

921 : La chaleur de l'été fut très forte et l'on eut cette années beaucoup de vin. La sécheresse fut presque continue pendant les mois de juillet, août et septembre.

928 :
 Dans le canton de Reims les vendanges furent presque finies avant le mois d'août.

 

987 : La chaleur extrême de l'été fit périr beaucoup de monde et la récolte des fruits fut presque nulle.

 

988 : Il y eut de la mi-juillet au milieu d'août une chaleur si ardente que nombre de personnes succombèrent; la récolte des fruits fut beaucoup moindre que d'ordinaire. L’ardeur du Soleil et la sécheresse dévorèrent tout : il y eut famine.


993 : Depuis la Saint-Jean (24 juin) jusqu'au 9 novembre, c'est-à- dire pendant presque tout l'été et l'automne, Il fit une sécheresse et une chaleur excessives; beaucoup de fruits ne
vinrent point à maturité et furent brûlés par l'ardeur du Soleil. Il s'ensuivit une épidémie et une grande mortalité sur les hommes et les animaux domestiques. (

 

994 et 995 : La chaleur dut être intense et continue pendant ces étés, car les chroniqueurs rapportent que la sécheresse fut si terrible, que les poissons périssaient dans les étangs, que les arbres s'enflammaient spontanément, que les fruits et la récolte du lin ont été anéantis. En 995, la plupart des fleuves de l'Europe étaient assez bas, disent-ils, pour qu'on put les traverser à gué.

 

1034 : Cette année se montra chaude et tellement abondante en blé, en vin, en fruits de toutes sortes, que la récolte égala celle de cinq années réunies.

1053 : Ce fut une année de chaleur et de sécheresse prolongée au nord de la France.
 

1078 :
 
Il y eut cette année une sécheresse et une chaleur qui desséchèrent les prés. On obtint néanmoins une bonne récolte: on cueillit les fruits en juin, et le vin fut très abondant.

1083 : L'ardeur de l'été fut telle que non-seulement des hommes y succombèrent, mais qu'elle fit périr le poisson dans les étangs.


1102 : L'été fut excessivement chaud.


1113 : La chaleur fut si forte au mois de juin, que les moissons et les bois même s'enflammaient, dit-on, spontanément.


1135 : La chaleur et la sécheresse furent extrêmes : les pâturages et les récoltes furent grillés; il s'ensuivit une cherté excessive et la famine. Les rivières et les sources furent taries;
les bruyères des montagnes et les bois desséchés s'enflammèrent, dit-on, par l'ardeur des rayons solaires. Le Rhin, à peu près sec, put être traversé à pied dans plusieurs endroits.

1136 : Vers le solstice d'été il y eut en France une chaleur inaccoutumée et tellement forte, que les personnes, les troupeaux et les biens de la terre en éprouvèrent de funestes
effets.

1137 : L'été suivant fut encore excessivement chaud et sec. Les rivières navigables furent traversées à pied en quelques endroits. En France, les puits et les fontaines ne donnaient
plus d'eau, et beaucoup de paysans périrent de soif.



1177 : L'été fut très sec et très chaud. La sécheresse fut si forte que les semences furent perdues il n'y eut ni blés ni foins. On vendangea dès le mois d'août, et le vin fut excellent.

1186 : La moisson se fit en mai et les vendanges eurent lieu en août.


1188 : ce fut une chaleur et une sécheresse extraordinaires, au point que dans beaucoup d'endroits les fleuves, les sources et les puits furent taris; la France souffrit de nombreux désastres par les incendies.


1224 : Les chaleurs de cet été furent si fortes, que les grains séchèrenet sur pied. Des vents violents, qui régnèrent pendant tout le mois d'août, achevèrent de dépouiller les campagnes.

1228 : L'été fut si chaud cette année que la moisson fut entièrement terminée à la saint Jean (mi-juin).


1240 : L'été fut sec et ardent. Les vins de cette année furent tellement forts, qu'on ne pouvait les boire sans eau.

 

1251 : Cet été fut d'une chaleur excessive et intolérable la mortalité qui l'accompagna était si grande que dans quelques paroisses on enterra une centaine de personnes en un mois. Le vin manqua en France. 

1257 : L'été fut excessivement chaud et parut se prolonger jusqu'à la Chandeleur.


1277 : Cet été fut chaud. Il régna une extrême sécheresse; les plus grandes rivières, les puits, les sources furent complètement à sec. Il en résulta une grande mortalité. La foudre tomba en
beaucoup de lieux pendant les mois d'août et de septembre.

1288 : «Fust grand année de vins, de foings et glans, et en aoust fist si grant chault, que les oiseaux mouroient aux champs ». Dans quelques endroits des personnes périrent suffoquées.


1305 et 1306 : Ces deux étés furent extrêmement secs en France et probablement très chauds. Les biens de la terre souffrirent beaucoup.

1321 : L'été fut excessivement chaud et sec; les fontaines et les rivières furent desséchées; les animaux domestiques et le bétail souffrirent extrêmement. Beaucoup de malheureux succombèrent, faute d'eau pour se désaltérer.
 

1325 : L'été fut extrêmement ardent. (Le continuateur do Nangls.)


1358 :
  Une chronique du pays messin dit que cette année « les raisins estoient tous croistis et sechoient en vigne, par la grande chaleur qu'il fesoit. Le setier de vin sepayoit cinq
sols. »
 

 

1420 : On commença les vendanges à Dijon le 25 août, c’est à dire 30 jours plus tôt que l'époque moyenne. Dans le pays messin, l'année fut aussi très récoce. Dès les premiers jours d'avril les paysannes venaient à la porte de la cathédrale de Metz offrir des bouquets de muguet. Le 10 de ce mois, les fraises étaient mûres. Le 22 juin, les raisins mêlaient; le 22 juillet, les vendanges étaient faites, et l'on buvait à Magny du vin nouveau à la fin du mois.

1422 : On commença les vendanges à Dijon le 28 août.

1434 : On vendangea à Dijon dès le i" septembre.

1442
 : Dans le pays messin, la chaleur fut telle, du mois d'avril au mois de juin, que plusieurs gens allaient en chemise et n'avaient mis ni de robes ni de chausses. » Une partie du vin s'aigrit dans les cuves. On commença les vendanges à Dijon le 13 septembre.

1466 : Les chaleurs excessives de l'été causèrent beaucoup de maladies contagieuses dans la seule ville de Paris. Elles emportèrent plus de quarante mille personnes, et en chassèrent un
bien plus grand nombre. Cependant on ne commença les vendanges à Dijon que le 27 septembre. Le prix des grains doubla cette année. La chaleur fut accablante dans le pays messin. Le vin fut meilleur qu'Il n'avait été depuis trente ans.

1473 : La chaleur et la sécheresse furent si intenses cette année, que les forêts s'enflammaient, dit-on, spontanément. Toutes les rivières furent taries. Le Danube put être traversé à gué en
Hongrie. Cette sécheresse dura trois années. On fit les vendanges à Dijon dès le 29 août. La chaleur fut tellement forte cette année dans le pays messin, que dès le 1" mai on vendait les cerises à la livre, et des raisins mûrs à la Saint-Pierre (27 juin); les vendanges étaient terminées au mois d'août. On ne récolta point de légumes, par suite de la grande sécheresse.

1477 : L’été ne fut
sans doute pas aussi  chaud en France qu’en Italie notamment, car on ne vendangea à Dijon que le 11 octobre et à la Saint-Etienne d'août (le 2) les raisins n'étaient  pas encore mêlés dans le pays de Metz.

1482 : Le 17 mars on vendait des fraises au marché de Metz, et le 24 juin, du raisin devant la cathédrale. On commença les vendanges à Dijon le 16 septembre.

1483 : On vendait du raisin à Metz le 13 juin.

1484 : Dans le pays messin, après la vendange qui eut lieu vers le 8 octobre, les vignes, favorisées par une forte chaleur, donnèrent de nouveaux bourgeons. On vendangea deux fois dans  l'année.

1493 : L'été fut très-chaud.


1498 : Il fit si chaud du côté de Metz, que les cultivateurs durent arroser leurs champs. Les pressoirs étaient fermés dès le milieu de septembre, et le vin fut très bon. La vendange n'eut lieu à Dijon que le 26 septembre. Le prix des grains fut élevé en France.

1500 : On commença les vendanges cette année à Dijon le 14 septembre. Le 19 août on buvait à Liège du vin
nouveau.


1504 : Jehan Molinet s'exprime ainsi dans sa chronique do Bourgogne « ….Le temps d'esté, merveilleusement plein de  chaleur et sans plouvoir, pourquoy maladies et flebvres s'acherdoient aux gens à peu do tous estats. En plusieurs lieux furent piteux feux de meschiefz pour la sécheresse du temps.») On commença les vendanges à Dijon le 14 septembre.

1517 : On ne commença à vendanger à Dijon que le '20 septembre. La moisson fut abondante en France.

1522 : On commença les vendanges à Dijon le 5 septembre.

 

1523 : Les chaleurs furent excessives pendant le mois d'août en Italie. On vendangea à Dijon dès le 26 août.

 

1536 :On commença les vendanges à Dijon le 8 septembre.

1538 : On vendangea à Dijon vers le 20 septembre.

1540 : L'été fut cette année, au rapport des contemporains, beaucoup plus chaud et plus sec que dans un grand nombre d'années précédentes. En Angleterre la sécheresse fut également excessive; les puits, les fontaines, les rivières furent mis à sec. La Tamise devint si basse que l'eau salée remonta au-dessus du pont de Londres. L'aridité de cette saison fut telle en Allemagne, qu'il y eut disette de beaucoup de choses nécessaires à la vie. En revanche, on récolta sur les plus mauvais coteaux des vins forts et précieux En Belgique la moisson et la vendange furent terminées vers le commencement d'août. On ne vendangea cependant Dijon que le 4 octobre. Le prix des grains diminua en France de moitié Les glaciers des Alpes se fondirent.

1552 : on vendangea à Dijon dès le 13 septembre.

1556 : On éprouva encore cette année des chaleurs excessives en France où les sources furent taries. On vendangea à Dijon le 5 septembre. Ce fut une année de cherté des grains.

1558 : Le printemps, l'été et l'automne furent chauds et secs dans une grande partie de l'Europe. On vendangea à Dijon le 30 septembre.

1559 : On vendangea à Dijon dès le 4 septembre, c'est-à-dire 20 jours plus tôt qu'en moyenne.

1578 : On vendangea à Dijon le 22 septembre.

1583 : On vendangea à Dijon dès le 13 septembre.

 

1590 : Une chaleur et une sécheresse très-fortes régnèrent cette année dans la région tempérée de l'Europe.. On vendangea à Dijon le 10 septembre, c'est-à-dire 14 jours plus tôt qu'en moyenne. C'est l'époque la plus avancée depuis 1550.

1598 :L'été se montra
plutôt extrêmement chaud et sec. On vendangea à Dijon le 23 septembre.

1599 : On vendangea à Dijon dès le 13 septembre.

 

1601 : Le mois de juin fut chaud, et des chaleurs excessives eurent lieu en juillet et en août. La sécheresse continue dura quatre mois. Les arbres étaient chargés de fruits, mais on les vit noirs et rôtis avant la maturité. On ne vendangea à Dijon que le 8 octobre.

1608 :
 L'été fut des plus chauds et rôtit tout ce que le grand hiver précédent avait épargné soit des céréales, soit des bourgeons de la vigne. On commença la vendange à Dijon le 1" octobre seulement.

1610 : L'été fut excessivement chaud et sec, et il y eut grande abondance de vin. On vendangea à Dijon le 20 septembre.

1615 : L'été fut très sec et très chaud dans l'Europe entière. Tout fut ravagé dans les champs. A Ham, en Picardie, une église fut détruite par le feu du ciel et nombre d'habitants périrent. On fit la vendange à Dijon le 21 septembre.

1616 : L'été fut sec et d'une chaleur dévorante. On vendangea à Dijon le 12 septembre, c'est-à-dire 12 jours avant l'époque
moyenne. C'est la date la plus avancée depuis 1590. La vendange fut excellente.

1624 : On vendangea à Dijon dès le 14 septembre.

 

1626 : On ne vendangea à Dijon que le 1" octobre.

1632 : On ne vendangea à Dijon que le 4 octobre.


1636 : On vendangea à Dijon dès le 4 septembre, c'est-à-dire 20 jours plus tôt qu'en moyenne. C'est la date la plus avancée depuis 1559.

1637 : Cet été fut extrêmement chaud et sec. On vendangea à Dijon dès le 3 septembre, c'est-à-dire 21 jours plus tôt qu'en moyenne. C'est la date la plus avancée depuis 1523.

 

1638 : Cet été fut encore extrêmement sec et chaud.  On vendangea à Dijon dès le 9 septembre, c'est-à-dire 15 jours plus tôt qu'en moyenne.

1643 : En France ce fut une année de grande cherté des grains, et l’on ne fit la vendange à Dijon que le 1er octobre.

1644 : la chaleur fut si forte à Montbéliard (Doubs) pendant plus de quinze jours que les poissons mouraient dans les rivières.  On vendangea à Dijon dès le 15 septembre.

1645 :  Cet été fut chaud.. On commença la vendange Dijon le 11 septembre, c'est-à-dire 13 jours plutôt qu'en moyenne.

1649 : On ne sait pas l'époque des vendanges en Bourgogne. 1650 fut une année de si grande cherté des grains que le prix fut triple de ce qu'il était cinq ans auparavant.

1651
 : Il y eut des chaleurs très fortes à l'époque de la moisson. On commença la vendange il Dijon le 22 septembre.
Ce fut encore en Franco une année do grande cherté des grains.

1652 :
On fit la vendange à Dijon le 20 septembre. Ce fut une troisième année de grande cherté des grains.

 
1653 : On vendangea à Dijon le 11 septembre, c'est-à-dire 13 jours plus tôt qu'en moyenne. En France, le prix des grains diminua de moitié.


1658 :
 
A Dijon on ne vendangea que le 30 septembre.

1666 : été chaud et sec ; on vendange à Dijon le 10 septembre, c'est-à-dire 14 jours plus tôt que la moyenne.

1669 : On vendangea à Dijon dès le 11 septembre.


1671 : On vendangea à Dijon dès le 16 septembre.

1676 : On vendangea à Dijon le 9 septembre.

1680 : On vendangea à Dijon dès le 9 septembre. Ce fut en France une année de bon marché des grains.

1681
 : Le printemps et l'été furent si chauds et si secs, que personne ne se souvenait d'avoir vu un état de la végétation comme celui de cette année. Les herbes et le gazon étaient brûlés et l'on ne découvrait dans l'air aucune trace d'humidité. On vendangea à Dijon dès le 9 septembre.


1683 : On vendangea à Dijon le 13 septembre.

1684 : Cet été est le premier été chaud sur lequel on possède
 des données thermométriques.  En France, la sécheresse. fut extraordinaire. On vendangea à Dijon dès le 4 septembre.

 

1852 :  Dans le nord de la France, le mois de juillet 1852 est pratiquement aussi chaud que celui de l’année 1976. Les températures atteignent 35° à Lille, 36° à Paris et 39° à Montpellier.

 

1870 : fortes chaleurs en ce mois de juillet. C’est dans le Centre et le midi que l’on observe les températures les plus élevées avec 38°C à Toulouse, 39°C à Lyon, 40°C dans les Landes et 41°C à Poitiers.

 

1876 : l’été est chaud. Dans la capitale, la température dépasse la barre des 30° pendant plus de 15 jours d’affilée, 23 jours consécutifs dans le Maine et Loire.

 

1881 : le mois de juillet connait une vague de chaleur. Pendant plus de deux semaines, les températures atteignent des niveaux exceptionnels  un peu partout : 38°5 à Paris, 39° à Nantes, 40°5 à Toulouse et Perpignan, 41° à Montpellier.

 

1884 : été exceptionnellement chaud partout en France. Juillet et août sont au plus haut. Malgré une chaleur qui dure, on ne bat de records même si l’on dépasse parfois les 35° du 7 au 10 août.

 

1892 : en août les températures dépassent 40° à l’ombre dans le sud-ouest et le Centre du pays.

 

1893 : un an plus tard le mois d’août est à nouveau torride et très sec. Cela perdure du 8 au 24.

1895 : septembre est exceptionnel de par ses températures. Ce fut le plus chaud et le plus sec de l’histoire des relevés météorologiques. La sécheresse est absolue sur toute la France sauf dans le sud-ouest. Entre le 2 et le 9 septembre, la température atteint 37° à Auxerre, 36° à Rennes et Limoges, 35°5 à Paris (record absolu), 35° à Orléans et 31° à Brest.Aucune goutte de pluie n’est observée à Paris du 14 août au 1er octobre. A Toulouse, la période sans pluie s’étend du 8 août au 29 septembre.

 

1898 : en août dans la Capitale, il faut remonter à l’année 1842 pour trouver un mois d’août aussi chaud. Une importante sécheresse sévit également sur toute la France. La température atteint 41° à Angoulême, 39° à Bordeaux et Limoges, 38° à Moulin et Angers, 37° à Orléans et Versailles.

 

1899 : été particulièrement chaud au sud de la Loire avec par exemple 29 jours de températures supérieures à 30° à Angers et 51 à Bordeaux.

 

1904 : le mois de juillet est exceptionnellement chaud. Le mois suivant la canicule et la sécheresse se poursuivent.

 

1923 : juillet et août sont très chauds. Au début d’août, on dépasse la barre des 40° dans plusieurs villes comme Cahors (40,5°), Bourges (41,1°) ou bien encore Toulouse.

 

1928 : la France subit deux importantes vagues de chaleur ; la première dès la mi-juillet avec 37° relevés à Lille. La seconde  a lieu à la mi-août avec notamment 41° à Angoulême. La sécheresse est générale.

 

1933 : juillet et août très chauds. Les 30° furent dépassés pendant 42 jours dans l’Hérault notamment.

 

1934 : la fin de la première décade de juillet est torride sur le pays. Fréquemment, les températures dépassent les 35° à l’ombre.

 

1947 :cet été  a connu 3 vagues de chaleur successives notables : du 26 au 28 juin (faible intensité), du 22 juillet au 4 août (forte intensité) et du 14 au 20 août (intensité modérée). La seconde vague du 22 juillet au 4 août constitue sans aucun doute le second épisode caniculaire le plus intense depuis l'après-guerre, après août 2003.

 

1952 : durant la première décade de juillet, une vague de chaleur exceptionnelle concerne toute la France - des records sont battus le 1er juillet où les températures dépassent 35° sur quasiment toutes les régions. On relève 37,4° à Strasbourg,  38° à Rouen et Paris, 39° à Nevers, 40° à Auxerre et Lyon, et même 41° à Vichy.

 

1957 : début juillet, on connait une vague de chaleur, qui ne s’était plus vue depuis 5 ans. Le 6, le mercure atteint 35° à Bourg St Maurice, 36° à Clermont Ferrand et 37°à Paris ainsi qu’à Reims.

 

1964 : chaleurs dans le Centre et l’est du pays. La sécheresse, violente, provoquera des dégâts aux vignes et aux arbres fruitiers.

 

1975 : début août, vague de chaleur. Les températures dépassent partout et quotidiennement les 30°, soient pendant 10 jours d’affilé - le point culminant de la chaleur est observé le 4 août avec 38° à Tours, Mont de Marsan et Bordeaux, 37° au Mans, Cognac et Biarritz, 36° à Paris, Rennes, Chartes, Orléans et Agen, 35° à Beauvais.

 

1976 : épisode de chaleur exceptionnel du 23 juin au 7 juillet. La sécheresse dont on parle encore souvent au moindre manque d’eau  atteint des sommets notamment dans le NO du pays.

 

1983 : le mois de juillet est exceptionnellement chaud et sec du début jusqu’à la fin. Après un printemps pourri, on bat en plusieurs lieux des records de chaleurs où pour la première fois des stations atteignent officiellement la barre des 40° à l’ombre comme Ambérieu.

 

1990 : entre la mi juillet et le 15 août, la France subit 3 vagues de forte chaleur. On dépasse souvent les 35°. Le 21, le mercure frise les 39° dans le Bordelais. Début août, les 35° sont dépassés dans le nord du pays. Le 4 août, il fait jusqu’à 39° en Touraine, 37° sur Paris.

 

1998 : pendant l’été, le pays subit dans sa majorité des fortes chaleurs avec 35 à 42°. On atteint les 39° à Auxerre, 38° à Bordeaux et 42° en Corse.

 

2006 :  du 10 au 28 juillet, même un peu avant dans le sud du pays comme le Vaucluse. Fin juin, on atteint déjà les 36° sur Nîmes. L’une des dernières vagues de chaleur intense pour notre pays. On atteint en début de mois les 38 à 39°. Le 19, on relève pas moins de 37° à Dieppe !. Ce mois  de juillet est le plus chaud jamais enregistré à Paris-Montsouris (au moins 150 ans) et le plus chaud depuis au moins 50 ans sur toute la France. Il s’agit du deuxième mois le plus chaud de l’histoire après août 2003 (24°0 contre 24°2 en moyenne sur l’ensemble de la France).

 
 

 

 

Nouveau ! : nos prévisions à 10 jours pour tous les cols de l'Ain

FB

Encore plus d'infos sur nos autres sites

pubphotolejma.jpg

publejma.fr.jpg

**************************************************

Météo à 15 jours

Cols alpins
Stations de l'Isère
Stations de Savoie
Stations de Haute Savoie
Stations de l'Ain
Stations du Jura

ALPINISME HIVERNAL : VOS INFORMATIONS NEIGE ET AVALANCHES CHAQUE JOUR PENDANT CET HIVER.

 

AIN
 

Suivez-nous !

Le suivi des pluies
 

Station de Pont d'Ain

Outside Temp History


 
La Vattay



 
Sur Lyand




 
 

Météo d' antan (Ain)
 

   
RHONE ALPES AUVERGNE
Climatologie Ain
 

Recherche personnalisée

 

 

 

France