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Le vent de couloir

Le vent de couloir est un vent fortement accéléré par l'effet Venturi induit par le rétrécissement d'une vallée, d'un canyon ou au moment de sa circulation entre deux montagnes. La vitesse dépend de plusieurs facteurs et peut atteindre plus de 100 km/h.

Le vent dans une région montagneuse est le résultat de la circulation atmosphérique générale au-dessus de la région considérée et des effets locaux de friction. Lorsque l'air doit passer par un rétrécissement du relief d'une vallée, il subit un effet Venturi alors que le volume d'air est comprimé en approchant le rétrécissement. En effet, lorsque le débit de fluide est constant et que le diamètre diminue, la vitesse augmente selon le théorème de Bernoulli par conservation de l'énergie : l’augmentation d'énergie cinétique se traduit par une diminution d'énergie élastique, c'est-à-dire une dépression.
 
L'accélération dépend également de la stabilité de l'air. Lorsque l'air est très stable, il est contraint de passer par le rétrécissement. Par contre, s'il est instable, une partie peut le contourner par le haut. L'accélération sera donc très variable. En général, les vents de couloir les plus puissants se produisent lors d'inversions thermiques, particulièrement lors du refroidissement nocturne dans les vallées ou lors du passage d’une dépression météorologique importante.
 
La vitesse dans le rétrécissement dépend donc de la stabilité de l'air, de la hauteur des montagnes ou des collines, du taux de rétrécissement, de la rugosité du sol et de la vitesse en amont de l'obstacle. Ces vents peuvent atteindre plus de 100 km/h dans certains cas.


Dans toute zone où le relief est accidenté, un vent de couloir peut se développer. Le mistral est un vent qui emprunte la vallée du Rhône où il accélère. Le vent du Midi qui souffle dans les hautes vallées de l'Allier et de la Loire peut être violent dans les vallées, tandis que sur les haut-plateaux du Massif central ce vent sera beaucoup plus modéré. Lorsque le Levant, un vent d’est venant de la mer Méditerranée, s’engouffre dans le détroit de Gibraltar, il produit le même effet. Une autre région affectée par ce type de vent se situe dans le détroit de Juan de Fuca entre les montagnes Olympiques et l'île de Vancouver dans l'ouest de l'Amérique du Nord.

Le vent du couloir peut être particulièrement violent et localisé. Il affecte la navigation, le vol aérien à basse altitude et les populations. Bien qu'il soit prévisible, le manque de stations d'observation dans la région affectée peut mener à une sous-estimation de ce phénomène de la couche limite. Par exemple, le 30 mars 1982, lors d'un exercice de parachutage de la 82e division aéroporté des États-Unis en Alaska, les vents mesurés en aval et en amont d'une zone de saut étaient de 11 à 18 km/h. Ces vitesses étaient considérés comme sécuritaires mais le saut s'est effectué dans une zone encaissée du relief dans laquelle le vent réel fut estimé plus tard à 64 km/h. Six soldats perdirent la vie et 158 furent blessés quand ils furent déportés sur le terrain accident

 

Carte météorologique d'une dépression affectant la Grande-Bretagne et l'Irlande. Les flèches bleues et rouges entre les isobares indiquent la direction des vents, alors que le symbole D marque son centre, soit l'endroit de la plus basse pression atmosphérique.

Carte météorologique d'une dépression affectant la Grande-Bretagne et l'Irlande. Les flèches bleues et rouges entre les isobares indiquent la direction des vents, alors que le symbole D marque son centre, soit l'endroit de la plus basse pression atmosphérique.

Souvent vous entendez ce terme  dans les bulletins météo ce terme de dépression mais qu' est ce vraiment ?

Une dépression est une zone où la pression atmosphérique, ajustée au niveau de la mer, diminue horizontalement vers un centre de basse pression, c'est-à-dire un minimum local de pression. On associe les dépressions au mauvais temps, car la dynamique qui entoure une dépression présuppose l'existence de courants ascendants qui provoquent des nuages et de la précipitation. De plus, le gradient de pression autour d'une dépression peut engendrer de forts vents.

Le terme dépression s'applique à toute circulation autour d'un centre fermé de basse pression et reçoit le nom plus général de cyclone. Quand utilisé seul, le terme cyclone est cependant le plus souvent réservé aux cyclones tropicaux: des dépressions des Tropiques de fortes intensités (connus également comme typhons et ouragans). Dans le langage courant, on utilise le terme dépression pour les systèmes des latitudes moyennes (30 à 60 degrés de latitude), qualifiés d'extratropicaux, et ceux de faible à moyenne intensité aux Tropiques. On a aussi des dépressions polaires dont la formation est très proche de celles des cyclones tropicaux.

À une assez bonne approximation près, on peut dire que la force et la direction du vent sont influencés d'une part par la force horizontale de pression atmosphérique et d'autre part par la force de Coriolis. Dans les quelques premières centaines de mètres au-dessus du sol, la force de friction agit aussi sur le vent de manière significative.

Lorsque ces forces ont atteint leur équilibre, le vent souffle autour de la dépression dans le sens anti-horaire dans l'hémisphère nord, et dans le sens horaire dans l'hémisphère sud. Près de la surface, la composante de friction ralentit le vent et fait converger l'écoulement vers le centre de la dépression.

L'apparition et le mouvement d'une dépression sont généralement causés par l'existence de mouvement vertical ascendant dans les environs immédiats de la dépression. Le courant ascendant peut être causé par des phénomènes de la dynamique de l'atmosphère libre qui causent de la divergence dans les couches moyennes ou supérieures de la troposphère ; cette divergence en altitude provoque une succion qui fait monter l'air des niveaux inférieurs et baisser la pression au niveau du sol.

Parmi les phénomènes qui peuvent causer de la divergence en altitude, on retrouve :

  • les ondes baroclines (aussi appelées ondes frontales, associées au courant-jet).
  • l'advection de tourbillon.
  • la libération de chaleur latente due à la condensation en nuage de la vapeur d'eau atmosphérique.
  • la convection engendre elle aussi des courants ascendants, mais la force de poussée convective a généralement sa source dans les bas niveaux.

Tous ces phénomènes peuvent se combiner à divers degrés et ne s'excluent pas mutuellement. Ainsi, on note deux façons principales de développer les dépressions (cyclogénèse) qui dépendent du lieu de formation:

  • Au-delà de 30 degrés nord et sud, la force de Coriolis étant importante, l'air s'organise en masses plus ou moins homogènes séparées par des zones de transition rapide que l'on nomment fronts. Les dépressions des latitudes moyennes se forment le long de ces rubans dans un cycle très bien décrit par l'école norvégienne de météorologie qui met l'emphase sur les mouvements verticaux.
  • Plus près de l'Équateur, c'est la convection dans une masse d'air sans fronts qui joue le rôle majeur. Le faible facteur de Coriolis ne sert qu'à concentrer l'organisation des orages.


Lorsque les forçages à l'origine de la dépression se dissipent, la convergence de l'écoulement de surface vers le centre de la dépression, décrite plus haut, cause son remplissage graduel.

Parce que l'air est en général en ascension dans les dépressions, il subit une décompression adiabatique. Sa température diminue lors de ce processus et il arrive un point où celle-ci atteint la valeur de saturation par rapport à l'humidité contenue dans la parcelle d'air. Il y a à partir de ce niveau condensation d'une partie de plus en plus grande de la vapeur d'eau dans la parcelle qui forme un nuage. Si le mouvement vertical se poursuit, les gouttellettes de nuages formeront des gouttes de pluie ou des flocons, selon la température ambiante. Donc les dépressions sont le plus souvent associées avec des zones nuageuses et du mauvais temps.

Circulation cyclonique et anticyclonique, dans l'hémisphère nord, et les mouvements verticaux engendrés

Circulation cyclonique et anticyclonique, dans l'hémisphère nord, et les mouvements verticaux engendrés

Tous les textes ci-dessus sont disponibles sous les termes de la licence de documentation libre GNU


La bise est un vent du nord, froid et généralement sec, prenant naissance dans le nord-est de l'Europe et soufflant à travers le Plateau suisse jusqu'au sud du Massif central en France, où il prend le nom de bise noire. La bise peut également souffler du nord-est en Touraine et dans le Quercy et même de l'est dans les Deux-Sèvres.

Pouvant souffler en toutes saisons, la bise est généralement accompagnée d'un ciel bleu et d'un temps sec. Toutefois, en automne et en hiver, elle peut s'accompagner de lourds nuages noirs, d'averses ou de giboulées. Il est également possible, bien que rare, que la pluie tombe par vent de bise


 

En météorologie, dans les tornades et cyclones, on parle de vortex pour désigner une circulation atmosphérique tourbillonnaire (spécifique d'une dépression) matérialisée par l'enroulement d'une ou plusieurs bandes nuageuses spiralées autour d'un centre de rotation. C'est donc une zone de basse pression, aussi appelée «Œil du cyclone».

Les dépressions tournent dans le sens direct dans l'hémisphère nord et dans le sens rétrograde dans l'hémisphère sud. C'est un effet de la rotation de la Terre qu'on nomme la force Coriolis. Elle est très faible et n'est notable que pour ces phénomènes à grande échelle temporelle et spatiale. La rotation rapide dans une tornade peut être dans un sens ou dans l'autre selon les conditions l'ayant créé. Certains ont cru pouvoir appliquer également Coriolis à la vidange de la baignoire mais pour pouvoir l'observer, il faut des conditions expérimentales très strictes (stabilisation complète de la masse d'eau, absence de vibrations et de courants d'air) avec un écoulement très lent, de l'ordre de la journée. Dans la vie courante, le sens de rotation est lié aux conditions initiales qui peuvent faire démarrer le tourbillon dans un sens ou dans l'autre.

 

Source : Wipikédia

Le point de rosée ou température de rosée est une donnée météorologique calculée à partir de l'humidité, la pression et la température. Le point de rosée de l'air est la température à laquelle, tout en gardant inchangées les conditions barométriques courantes, l'air devient saturé de vapeur d'eau. Elle peut aussi être définie comme la température à laquelle la pression de vapeur serait égale à la pression de vapeur saturante.

C'est le phénomène de condensation, qui survient lorsque le point de rosée est atteint, qui créé les nuages, la brume et la rosée en météorologie. La condensation atteint de la même manière les parois des bâtiments. C'est la capacité hygrométrique qui détermine les phénomènes de saturation. Lorsque la température augmente, la capacité hygrométrique augmente, et ce inversement. Plus il fait froid, moins l'air sera chargé en humidité. Cette donnée permet de déterminer l'hygrométrie relative.

Lorsque la température tombe sous le point de congélation, l'air peut devenir saturé par rapport à l'eau et donner des gouttelettes surfondues ou saturé par rapport à la glace et donner de la gelée blanche. Dans ce second cas, la température de saturation est appelée point de givrage. Comme le point de givrage est plus chaud que le point de rosée la vapeur d'eau se dépose généralement sous forme solide que liquide sous le point de condensation.

Source : Wipikédia

Le refroidissement éolien  ou windchill désigne la sensation de froid induite par le vent. Le terme fut créé par Environnement Canada afin de pouvoir quantifier la température perçue, en cas de froid intense, par le corps humain en combinant la vitesse du vent et la température extérieure.

Le refroidissement éolien désigne une sensation ressentie directement par notre corps. Le déplacement d'air, en soi, ne fait pas baisser la température. Par contre :

  • l'air est un excellent isolant thermique, dans de l'air au repos, il se constitue une couche d'air chaud autour de la personne (c'est cette couche d'air qui est emprisonnée par les vêtements) ; le vent chasse cet air réchauffé et amène en permanence de l'air à température ambiante au contact de la peau (en temps normal, seule la convection enlève cet air réchauffé) ; ce mécanisme intervient lorsque la température de l'air est inférieure à la température d'équilibre thermique (voir l'article Isolation vestimentaire) ;
  • lorsque la température est suffisamment élevée, l'eau (notamment transpiration) s'évapore, il se crée donc une zone d'air humide autour de la personne ; le mouvement d'air chasse cette air humidifié et apporte de l'air plus sec, favorisant ainsi l'évaporation donc le refroidissement.

Cette sensation de refroidissement est donc variable d'un individu à l'autre et n'est applicable qu'au corps humain.

Plus la température est basse et plus l'impact du vent sur la température perçue par le corps humain est grand. Ainsi, on estime qu'à -20 °C, un vent de 50 km/h fait baisser la température perçue par le corps de 15 °C, soit l'équivalent d'une température de -35 °C par temps calme (sans vent). On comprend mieux pourquoi les pays nordiques sont plus sensibles à ce sujet que les pays plus tempérés. Au Canada, par exemple, le refroidissement éolien est indiqué lors des informations météorologiques.

 

 

 

 CALCUL DU WINDCHILL

 

Autrefois exprimé en watts par mètre carré, il est aujourd'hui un indice sans unité. Il s'exprime cependant par un nombre ressemblant à la température en degrés Celsius, le format privilégié par la majorité de la population[1], elle est souvent légendé comme température ressentie. L'indice équivaut à la sensation ressentie sur la peau par une journée calme.

La formule de calcul du refroidissement éolien est la suivante :

R = 13,12 + 0,6215 times T - 11,37 times V^{0.16} + 0,3965 times T times V^{0.16}

T est température ambiante en °C et V est la vitesse du vent en km/h. À noter que le refroidissement éolien n'est pas défini pour des vitesses de vent inférieure à 5 km/h.

 

Tableau de calcul du refroidissement éolien
Vitesse du vent
(km/h)
Température (°C)
5°C 0°C -5°C -10°C -15°C -20°C -25°C -30°C -35°C -40°C -45°C
5 km/h 4 -2 -7 -13 -19 -24 -30 -36 -41 -47 -53
10 km/h 3 -3 -9 -15 -21 -27 -33 -39 -45 -51 -57
15 km/h 2 -4 -11 -17 -23 -29 -35 -41 -48 -54 -60
20 km/h 1 -5 -12 -18 -24 -30 -37 -43 -49 -56 -62
25 km/h 1 -6 -12 -19 -25 -32 -38 -44 -51 -57 -64
30 km/h 0 -6 -13 -20 -26 -33 -39 -46 -52 -59 -65
35 km/h 0 -7 -14 -20 -27 -33 -40 -47 -53 -60 -66
40 km/h -1 -7 -14 -21 -27 -34 -41 -48 -54 -61 -68
45 km/h -1 -8 -15 -21 -28 -35 -42 -48 -55 -62 -69
50 km/h -2 -8 -15 -22 -29 -35 -42 -49 -56 -63 -69
55 km/h -2 -8 -15 -22 -29 -36 -43 -50 -57 -63 -70
60 km/h -2 -9 -16 -23 -30 -36 -43 -50 -57 -64 -71
65 km/h -2 -9 -16 -23 -30 -37 -44 -51 -58 -65 -72
70 km/h -2 -9 -16 -23 -30 -37 -44 -51 -58 -65 -72
75 km/h -3 -10 -17 -24 -31 -38 -45 -52 -59 -66 -73
80 km/h -3 -10 -17 -24 -31 -38 -45 -52 -60 -67 -74

 

 

LE FRONT FROID

 

Le symbole du front froid est le suivant: une ligne ornée de triangles bleus pointant dans le sens de l'avancée du front

Un front froid se matérialise par ce dessin sur une carte météo; ce symbole est  une ligne ornée de triangles bleus pointant dans le sens de l'avancée du front.

Un front froid est une limite de masse d'air, l'air froid étant situé à l'arrière de la limite dans le sens du déplacement.

La limite entre les deux masses d'air (air chaud et air froid), appelée surface frontale, est une zone souvent météorologiquement active à laquelle sont associés nuages et précipitations. Le soulèvement de l'air chaud au-dessus de l'air froid postérieur n'est pas dû à la différence de densité des masses d'air, mais à des forçages issus des basses couches (convergence ou cisaillement du vent par exemple), et/ou des interactions avec des éléments de haute altitude, voisins de la tropopause.

 

Schéma d' un front froid

 

LE FRONT CHAUD

 Le symbole du front chaud est le suivant: une ligne ornée de demi-cercles rouges pointant dans le sens de l'avancée du front

Le symbole du front chaud est le suivant: une ligne ornée de demi-cercles rouges pointant dans le sens de l'avancée du front

Un front chaud est une limite de masse d'air, l'air chaud étant situé à l'arrière de la limite dans le sens du déplacement.

La limite entre les deux masses d'air (air chaud et air froid), appelée surface frontale, est une zone souvent météorologiquement active à laquelle sont associés nuages et précipitations. Le soulèvement de l'air chaud au-dessus de l'air froid antérieur n'est pas dû à la différence de densité des masses d'air en présence, mais à des forçages issus des basses couches (convergence ou cisaillement du vent par exemple), et/ou des interactions avec des éléments de haute altitude, voisins de la tropopause

Schéma d'un front chaud

Schéma d 'un front chaud

 

Et le front occlus ?

 Le symbole du Trowal: ligne discontinue rappelant la rencontre du front froid (bleu) avec le front chaud (rouge), pointant dans le sens de déplacement

Le symbole du Trowal: ligne discontinue rappelant la rencontre du front froid (bleu) avec le front chaud (rouge), pointant dans le sens de déplacement

Un front occlus et un trowal (trough of warm air alof ou creux d'air chaud en altitude) se forment lorsqu'un système météorologique s'intensifie et que son front froid accélère de sorte qu'il rattrape le front chaud. Lorsque le front froid atteint le front chaud, l'air chaud devient de plus en plus pincé ou coincé entre les deux fronts. Il sera soulevé en altitude et le système devient occlus

Dans l'air froid sous-jacent au trowal, il peut se former un front de faible amplitude s'étendant de sa base à la surface. On l'appelle le front occlus. Ce front est une étroite zone de transition située entre les deux masses d'air froid qui ont créé l'occlusion.

Il peut y avoir deux types de fronts occlus:

  • Si la partie frontale de l'air froid est plus froide que la partie en recul, et qu'elle soulève le front chaud, on a une occlusion à caractère de front froid. La base du creux d'air chaud en altitude est derrière l'occlusion en surface.
  • Lorsque la situation est inverse et que le front froid monte le long de la surface frontale chaude, on a évidemment une occlusion à caractère de front chaud. La base précède le front de surface.

Dans les pays qui utilisent les termes front supérieur ou en altitude, plutôt que trowal, on précise que le front occlus est froid ou chaud. Les deux images ci-dessous montrent des coupes à travers un front occlus (ligne A vers B). On indique la position du front occlus par celle de l'air le plus froid en surface.

Le Trowal est un creux d'air chaud en altitude qui se forme quand il n'y a plus que de l'air froid en surface. L'emplacement du trowal est celui de la base du coin d'air doux en altitude tel que vu sur les images ci-dessous. Au Canada et dans certains autres pays, l'occlusion est identifiée par le symbole du trowal, plus associé avec la limite nuageuse et pluvieuse arrière du système.

Le symbole du front occlus: demi-cercles alternant avec des triangles violets, pointant dans le sens de l'avancée du front

Le symbole du front occlus: demi-cercles alternant avec des triangles violets, pointant dans le sens de l'avancée du front

Les deux types de fronts occlus et le TROWAL

En général, la précipitation est à l'avant du trowal et non du front occlus. En effet, le mouvement vertical en ascendance se retrouve dans le creux d'air doux en altitude et non avec les limites entre l'air frais et froid. On retrouve tous les types de précipitations avec les fronts occlus ou trowal, autant convectifs que stratiforme, mais en général à des intensités moindres. En effet, comme le mouvement vertical y est en diminution, la formation de précipitation est plus faible. Quand on s'approche de la dissipation de la dépression, la bruine y devient prédominante.

 


Un grain est un événement météorologique au cours duquel la vitesse du vent s'accroît de façon brusque et marquée avec un net changement de direction (45 à 90°), et qui ne dure que quelques minutes. Ce phénomène, particulièrement redouté des voiliers, est fréquemment accompagné d'averses de pluie, de neige ou d'orages. Selon la définition de l'Organisation météorologique mondiale, les rafales de vent doivent être d'au moins 15 noeuds (28 km/h) supérieures à la vitesse moyenne du vent pendant une période de dix minutes.

Les grains peuvent être causés par la descente d'air des niveaux moyens lors du passage d'un front froid, d'un creux ou de nuages convectifs. Ils peuvent être isolés sous un orage ou s'étendre le long d'une ligne.

 

 LES LIGNES DE GRAINS

 

 Vues en coupe verticale et horizontale des précipitations et de la circulation de l'air dans une ligne de grains

Lorsque des orages isolés se rassemblent en une ligne et que cette ligne se déplace avec le vent moyen dans l’atmosphère, on a affaire à une ligne de grains dont l’extrême est le Derecho. En général, ces lignes orageuses se développent à l'avant d'un front froid ou d'un creux barométrique très marqué et peuvent se déplacer plus vite que celui-ci.

Un tel grain produit un front de rafales qui s’organise en ligne à l’avant de la convection. Il est renforcé par la subsidence du courant-jet des niveaux moyens qui est rabattu vers le sol. En effet, l'entrée de ce dernier dans le nuage y amène de l'air froid et sec environnant, ce qui forme un équilibre négatif selon la poussée d'Archimède.

La coupe horizontale à travers une telle ligne, dans le haut de l'image, montre donc de forts gradients de réflectivité (taux de précipitations) sur l’avant de la ligne. Sur la partie du bas, on voit une coupe horizontale où des encoches derrière la ligne donne une forme ondulée à celle-ci. Ces encoches sont créées là où le jet assèche la précipitation en descendant. Il y a généralement des reformations d’orages en amont de la ligne principale avec la rafale descendante. La coupe verticale montre que les orages sont suivis d'une zone continue et moins intense associée à des précipitations stratiformes et la position du jet de niveau moyen descendant vers le sol.

Selon l'énergie disponible et le cisaillement des vents avec l'altitude, une ligne de grains donnera des vents plus ou moins forts le long de la ligne. Ces vents peuvent être dévastateurs. Les pluies diluviennes ne durent que très peu de temps au passage de la ligne mais des quantités importantes peuvent persister dans la partie stratiforme à l'arrière. Les autres phénomènes violents comme la grêle et les tornades sont plus rares.

Tout le texte ci-dessus est disponible  sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
 

L'octa est une unité de mesure, utilisée en météorologie, permettant d'évaluer la couverture nuageuse du ciel. Un octa correspond à une fraction de 1/8ème de la voûte céleste. Ainsi, un ciel parfaitement clair est indiqué par la valeur de 0 octa, alors qu'un ciel complètement couvert est estimé à 8 octas. La valeur spéciale de 9 octas est utilisée quand on ne peut observer le ciel - par exemple, en cas de brouillard.

  • le ciel clair est entièrement ou presque entièrement dégagé de nuages, l'estimation de sa nébulosité étant inférieure à 1 octa ;

     
  • le ciel couvert est au contraire entièrement occulté par les nuages, l'estimation de sa nébulosité atteignant 8 octas ;

     
  • le ciel nuageux est un ciel dont plus d'une moitié est occultée par les nuages, l'estimation de sa nébulosité dépassant 4 octas sans toutefois atteindre celle d'un ciel couvert.

    On peut aussi citer :

     
  • le ciel peu nuageux , que l'on juge largement dégagé malgré la présence effective de nuages, l'estimation de sa nébulosité se situant entre 1 et 3 octas ;

     
  • le ciel assez nuageux , que les nuages recouvrent pour moitié, si ce n'est davantage, l'estimation de sa nébulosité allant de 4 à 5 octas ;

     
  • le ciel très nuageux , qui est recouvert en grande majorité de nuages, l'estimation de sa nébulosité allant de 6 à 7 octas.

     

Le facteur humidex créé par Environnement Canada permet de  quantifier la température perçue, en cas de chaleur intense, par le corps humain en combinant le taux d'humidité et la température. Le ressenti de température varie aussi beaucoup en fonction de l'intensité du vent. En hiver s 'il fait 0° au thermomètre et que le vent souffle en rafales à 100 km/h, on estime que la sensation ressentie est de -10°. On enlève ne général 1° par 10 km/h. Le ressenti est plus fort par temps froid que chaud bien sûr.
 
 

 

 

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