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Inondations en France - 1939-1945

Les principales inondations en France -  période 1939-1945


Les principales inondations en France pendant la période de la seconde guerre mondiale.

1939 : début juillet , par la suite de violents orages sur la vallée du Grésivaudan et les Alpes dauphinoises, la rivière Isère a débordé dans de nombreux endroits et notamment à  Goncelin et Tencin, où de nombreux terrains ont été envahis par les eaux. Les dégâts sont importants à Langey où un torrent passe sous la route nationale. Entre le 10 et 13 décembre de cette même année, des pluies torrentielles s’abattent dans le sud ouest de la France et provoquèrent des inondations. La route nationale Toulouse-bordeaux a été coupée en différents endroits par la crue de la Garonne. A Agen, tous les bas quartiers ont été sous les eaux. La situation a été critique dans certains villages notamment entre Marmande et La Réole. La Dordogne a également subi une crue assez forte et l’eau a emporté un pont sur pilotis qui avait été reconstruit récemment.

1940 : vers le 16 septembre, la Savoie et la Haute Savoie tout particulièrement sont touchées par de graves inondations à la suite des averses des derniers jours. A Chambéry, la Leysse a débordé, couvrant la route de Chambéry à Aix les Bains. Le terrain d'aviation du Bourget est en partie submergé. La route de Flumet à Ugine est coupée en differents endroits. Tout le val d'Arly est privé de lumière, une centrale électrique ayant été inondée. A Aime, en Savoie, un groupe de maisons a dû être évacué du fait du débordement du torrent l'Ormente. Un hangar s'étant écroulé le propriétaire, qui s'était réfugié sur le toit fut emporté par les eaux. A Moutiers en Tarentaise, une digue et des pylônes métalliques ont été arrachés et l'on signala des glissements de terrain en montagne. L'Isère a atteint un  niveau jamais vu depuis de longues années. Par ailleurs, dals le secteur de la Maurienne, il y a pour plus d'un million de francs de dégâts. Les localités de St Rémy et de St Etienne de Cuines ont particulièrement souffert. Dans la région d'Annemasse, l'Arve est sortie de son lit. Les eaux s'étendant jusqu'à un kilomètre sur les terres cultivées, plusieurs  fermes ont été complètement inondées.

Entre le 20 et le 22 octobre 1940, les inondations font des ravages dans le Roussillon. Les dégâts seront immenses. Les habitants de Prats qui après trois heures d’eeforts surhumains sont parvenus à gagner Céert obnt déclaré que les ravages des inondations ne sont pas moins terribles qu’ailleurs : des immenses éboulements de montagne, déplacements de terrai ns où les torrents se sont engouffrés. Plusieurs hameaux ont disparu. A Tech, les eaux ont emporté des usines, l’église, l’école, des maisons et ont fait treize victimes. Les habitants se sont enfuis dans les montagnes environnantes. Naturellement, les jardins, champs, vergers sont recouverts de gravier et de roches. Le ravitaillement de ces régions a été rendu difficile par les dégâts. Plus à l’est, on ne fut pas mieux lôti. Après la décrue, la région narbonnaise présentait un aspect lamentable. Les cadavres engloutis dans le limon formé par la boue et les eaux répndanet une odeur nauséabonde. Le service de l’hygiène a dû envoyer d’urgence des matières désinfectantes. Les communications téléphoniques ont été coupées entre Narbonne et plusieurs localités environnantes. Le conseil municipal a voté un secours de 100 000 francs popur venir immédiatement en aide aux sinistrés.

Inondation 1941 : fin février, dans les environs de Rodez , les violentes précipitations ont provoqué en plusieurs endroits des glissements de terrain. Des arbres ont été déracinés et des maisons fortement éprouvées. les routes ont été coupées en divers points par des crevasses et la circulation a été interrompue. on évalua à plus d’un million de francs français le montant des dégâts constatés.Fin novembre, des inondations touchent le Midi de la France. Les eaux montent dans la basse plaine de l’Aude. des inondations se produisent sur les bords de l’Orb et du Liron et les routes de Narbonne et de Valras Plage ont été coupées.

Fin avril 1942, le sud de la France est touché par de violentes intempéries. Les pluies torrentielles ont provoqué des crues importantes de l’Orb et de l’Hérault. A Bédarieux et dans les environs, de grandes étendues de vignobles sont submergées. Les communications ont été coupées entre Béziers, Narbonne et Capestang.  Les tramways ne circulent plus entre Béziers et Valras Plage. La crue de l’Hérault a provoqué de graves dégâts notamment à Agde et Béziers. Des équipes de sauveteurs se sont rendues sur place. Du côté de Perpignan, trois rivières, le Tech, le Têt et l’Agly, sont en forte crue. Les régions qui avaient été ravagées en octobre 2940 ont donc à nouveau été menacées. Prats de Mollo est isolée. 3 ponts de bois ont été emportés par les eaux à Amélie les Bains, ville qui a été évacuée , et à Ragalda.  Certains immeubles ont été évacués par mesure de précaution.  Les terrains récupérés et les ouvrages construits sur le bord du Ferrer, à Arles sur Tech, sont en partie détruits. A Isle sur Têt, une équipe de travailleurs s’est efforcée de protéger les quartiers menacés. On signala aussi de graves inondations dans le département de l’Aude où la rivière du même nom a débordé entre Coursan et Cuxac, et la crue hélas continua. Les vignobles entre Sallèles et Saint Marcel sont sous les eaux. A Gruissan enfin, un raz de marée a inondé le village et coupé les communications avec la ville de Narbonne. Dans l’ensemble, la situation sans être alarmante fut classée de sérieuse.

1944 : Au moment des commémorations du 11 novembre 1944, on signale de nombreuses inondations dans le pyus due aux pluies des derniers jours. Depuis 1928, le Rhône n’avait pas subi semble crue. A Lyon, les pilotis en amont du pont Morand sont déracinés par les flots en furie. Plusieurs ponts ont été emportés par les eaux. A Vienne, le Rhône a débordé. L’eau recouvre complètement le port côté rive gauche et les eaux entourent le débarcadère du pont Rambaud. La Saône de son côté, a détruit de nombreux barrages dans la région de Mâcon.

Début décembre 1944, les pluies persistantes des semaines précédentes ont entrainé de sérieuses inondations dans la région d’Armentières et dans les mines avoisinantes. A Marne les Mines, la Clarence est sortie de son lit, inondant les installations minières, cependant que l’eau envahissait les maisons obligeant les ,habitants à se réfugier dans les étages supérieurs. Dans la région de Périgueux, par suite de la crue de l’Ilse, on compte 7000 sinistrés dans cette ville. Un des ponts de la ville menaçait ruine. Cependant les eaux ont commencé à baisser épargnant ainsi cette région d’une grande catastrophe.

 
 

 

 

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