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Hivers rigoureux en France - An 1001 à l' An 1400
Les hivers rigoureux en France  : de 1001 à 1400

Sommaire chroniques du passé

 

1003 : Cet hiver fut plus long que de coutume dans le Midi.

 

1042-1043 :  Il gela du 01/12/1042 jusqu'au 01/03/1943 en Normandie.

 

1049 : L'hiver a été rigoureux.

 

1067 : Cet hiver a été très froid, qualifié même d 'horrible. Il gela pendant six semaines consécutives. Cet hiver s eprolongea jusqu' au 12 mars de l' année suivante.

 

1073-1074. : Fortes gelées du début de novembre jusqu'au milieu d' avril, accompagnées d'un vent de Nord violent et desséchant. "Les moulins ne pouvant fonctionner par suite de la prise des fleuves et rivières, l'armée d'Henry IV, empereur d'Allemagne, souffrit cruellement du manque de farine et, par suite de pain."

 

1076-1077 :  Un des hivers les plus rudes du XIème siècle, un GRAND HIVER d'après les témoignages des contemporains. De très fortes gelées se produisirent du 1er novembre au 15 avril, et le Rhin, ainsi que le lac de Constance furent pris par les glaces de la St Martin jusqu'à la fin mars. "cette année fut si étrangement froide que la plupart des arbres, vignes et fruitiers moururent, que les semences en furent intéressées et que la terre devint stérile pour les quelques années suivantes." D' abondantes chutes de neige tombèrent dès la fin de ce mois d' octobre 1076 et continuèrent avec un froid excessif jusqu' au 27 mars 1077.

 

1094 : l' hiver 1094 plus rude que de coutume sévit cruellement pendant 8 semaines de suite. La rigueur de ce froid gela des animaux et des hommes.

 

1100 : l' hiver fut excessivement froid surtout dans le nord du pays.

 

1114-1115 : Hiver terrible en Bretagne de même qu'en Angleterre. "La mer gela dans la Manche à quelque distance des côtes, et les pierres les plus grosses se fendirent avec éclat."

 

1115-1116 : les gelées commencèrent le 22 décembre et se soutinrent jusqu' au 25 février.

 

1124-1125 :. Froids extraordinaires avec chutes de neige abondantes en France. "Dans les rivières, la glace était si épaisse et si solide qu'elle supportait les voitures chargées ; les chevaux circulaient sur le Rhin comme sur la terre ferme. Ces intempéries se prolongèrent tellement que les arbres ne prirent leurs feuilles qu'en mai." Beaucoup d' enfants et de femmes moururent de froid. Des alternatives de gelées, de pluies et de neige succédèrent à ce froid si rude jusqu' au milieu du mois de mars.

 

1126  : ce rigoureux hiver dura six semaines.

 

1133 : cet hiver gela de nouveau le Rhpone ainsi que le vin dans les caves.

 

1142 : le sol resta enseveli sous une couche profonde de neige du 6 décembre au 2 février. Cet hiver fut très rude.

 

1149-1150 :  Hiver très rigoureux dans le Nord de la France, où, sur les côtes, les eaux de la mer étaient gelées jusqu'à trois milles du rivage. Dura du début de décembre jusqu'à la fin de février. 3 mois de froid intense. Plusieurs personnes eurent des membres gelés. Ce temps ne permit pas les travaux agricoles du printemps.

 

1176-1177 : les grandes gelées surtout dans le nord s' étendirent du 13 décembre au 15 mars.

 

1204-1205 : . En Bretagne et dans le Nord-ouest de la France, "grand hiver de la mi-janvier à la mi-mars." Ce froid surpassa tout ce qu' on avait vu de mémoire d' homme.

 

1210 : on essuya au commencement du mois d ejanvier une gelée très forte qui continua près de deux mois; elle empêcha les semailles d' hiver et fit périr beaucoup de semences. Les récoltes ne rendirent même pas les grains semés.

 

1213 : cet hiver fut si long et si rude qu' avant et après la Noêl la Vienne, gelées à 3 reprises put être traversée sur la glace.

 

1216 : le Rhône fut encore gelé cet hiver.

 

1218-1219 : Dans le centre de la France, l'hiver fut si rude et si long que par trois fois la Loire, la Seine et la Vienne se trouvèrent suffisamment gelées pour qu'elles puissent être traversées sur la glace. Le 29 septembre 1218, de fortes gelées blanches se produisirent accompagnées de chutes de neige et régnèrent 7 jours de suite. Cela détruisit au moment même des vendanges la majeure partie du raisin. Une gelée cruelle et de nouvelles neiges survinrent après le 30 octobre et persistèrent sans relâche jusqu' au 6 décembre : on traversait sur la glace nos plus grands étangs et les plus fortes rivières entre autres la Loire et la Seine. Le froid s' amortit un peu à l' arrivée des vents de sud mais il ne tarda pas à se réveiller tout à coup par le retour des vents du nord. Alors les gelées et les neiges devinrent continuelles jusqu' au milieu du mois de mars. Des vents froids insupportables survécurent enfin à ces gelées meurtrières , en sorte qu' au milieu du mois de mai les champs dépouillés avaient à peine quelques épis et les vignes quelques bourgeons. Dans beaucoup d' endroits, la gelée fut si fatale qu' elle obligea à labourer et à ensemencer deux fois les champs.

 

1224-1225 : . Hiver rigoureux depuis la St Denis (9 octobre) jusqu'à la St Marc (25 avril), avec fortes tempêtes ayant abattu, en Normandie, plusieurs clochers d'églises. Ce vent violent déracina les moissons et renversa en plusieurs lieux les tours des églises.

 

1226 - 1227 : Une très forte gelée sèche et claire, précédée d' un automne chaud et sec régna sans discontinuer du 1er novembre 1226 au 5 février 1227. Elle tua les oliviers.

 

1233-1234 :  Hiver aussi long que très rigoureux dans l'extrême Est de la France et en Italie. Le Rhône et le lac de Zurich furent congelés. Des voitures chargées purent arriver de la terre ferme jusqu'à Venise en passant sur la glace. Toutes les plantes du Midi furent gelées jusque dans les racines.

 

1235-1236 :  Toutes les rivières du nord furent prises par la glace, dont la débâcle entraîna la chute des ponts de Saumur et de Tours.

 

1269 : toutes les rivières du nord gelèrent cet hiver.

 

1288 : les gelées de 1288 tuèrent les bourgeons des vignes, tous les bois et les vergers notamment dans le nord.

 

1275-1276 : Hiver très froid mais de courte durée, avec chutes de neige abondantes dans l'Est. A Parme, le sol resta couvert de neige de décembre 1275 à avril 1276.

 

1291-1292 :  En Alsace mais aussi d' une manière générale dans tout le Nord, le mois de février 1292 fut remarquablement froid. Le Rhin gela à Brisach, où les chevaux et voitures pouvaient le traverser sur la glace.

 

1296 : jamais de mémoire d' homme, on avait connu un hiver aussi cruel que celui de 1296.

 

1302-1303 :  en décembre 1302, froids exceptionnels dans l'Est et le sud-est du pays, surtout vifs du 26 décembre au 6 janvier. Le Doubs, le Rhin et le Rhône furent gelés."En leurs lits, on trouvait mort les gens par angoisse de froid". Les oliviers périrent.

 

1305-1306 : Froids très vifs du 15 décembre au 25 janvier, et du 15 février à la fin de mars. Toutes les rivières du pays furent prises par les glaces.

 

1315-1316 :  L'hiver se montra si rigoureux en France, en Allemagne et en Angleterre, depuis le début de décembre 1315 jusqu'à Pâques 1316, qu'il provoqua une famine générale. "On était obligé, lit-on dans l'Histoire d'Angleterre de Rapin de Thoyras, de cacher les enfants avec un soin extrême, si on ne voulait les exposer à être dérobés pour servir d'aliments aux larrons."

 

1322-1323 :. La partie occidentale de la mer Baltique fut couverte de glaces du début de février au 15 mars. En février, il tomba beaucoup de neige en France. Certains auteurs prétendent que la mer Adriatique fut également gelée. Le Rhône fut encore gelé cet hiver.

 

1324-1325 :. Hiver très rigoureux dans le Nord de la France. Le froid fut si intense que la Seine gela par deux fois en peu de temps et put porter des hommes, des fardeaux et la solidité de sa surface permettait d 'y faire rouler des tonneaux pleins de vin; et au cours de la débâcle, les ponts de bois de Paris furent emportés. De grandes neiges accompagnèrent ces gelées et ne fondirent complètement qu' à Pâques

 

1357-1358 : Les contemporains affirment qu'il tomba au cours de cet hiver des quantités prodigieuses de neige comme on n'en avait encore jamais vues, surtout en Italie, en Belgique et en Angleterre.

 

1334 : la gelée arrêta tous les fleuves d' Italie et de la Provence.

 

1358 : une quantité prodigieuse de neige tomba en Provence pendant tout cet hiver. Ce rude hiver succéda à de spluies et à des inondations désastreuses.

 

1363-1364 :  Dans le centre et le midi de la France, l'hiver fut très long et ne se termina qu'à la fin de mars : à Paris, on compta 14 semaines consécutives de fortes gelées durant lesquelles le sol resta couvert de neige. Le lac de Zurich, le Rhône et le Rhin furent gelés jusqu'à une grande profondeur. La Loire étant gelée "la ville de Tours employa 38 hommes pour rompre les glaces de la Loire afin d'empêcher les assiégeants de passer." Toutes nos rivières gelèrent de nouveau en 1364. La gelée accompagnée de neigedura jusqu' à la fin du mois de mars. Les vignes gelèrent en plusieurs endroits jusque dans les racines. Des caves très profondes quoique protégées par de la paille ne furent pas à l abri des gelées. Des charriots chargés traversaient le Rhône; la glace avait dans quelques endroits 15 pieds d' épaisseur.

 

1392 : cette année eut aussi un très grand froid.

 
 

 

 

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